Les techniques de la P.N.L. à la disposition du coach
La programmation neuro-linguistique (PNL) repose sur une série de techniques destinées à mener l'être humain sur le chemin de l'excellence.
Il n'est évidemment pas possible de développer ces techniques sur un site qui reste consacré au coaching.
Elles ne seront donc abordées ici que succinctement dans la mesure où elles constituent des outils à la disposition du coach qui maîtrise la PNL.
Le recadrage
Le recadrage permet au coach de considérer une situation en adoptant un autre point de vue, de donner un autre sens à l'expérience vécue par le coaché. Le sens de l'expérience étant modifié, les réactions vont inévitablement évoluer tant au niveau de la pensée qu'au niveau du comportement de l'individu. Le recadrage peut aussi bien porter sur le contexte, le sens, les processus ... Les présupposés de la PNL peuvent aussi servir de support au recadrage.
L'ancrage
Le processus du « point d'ancrage » consiste à associer un état interne de l'individu (une émotion, un ressenti) à un stimulus externe. Le seul fait pour le coach de redéclencher le stimulus fait revenir à l'esprit l'expérience vécue par le coaché ainsi que l'état interne qui lui a été associé. Les ancres font appel à tous les sens : elles peuvent être visuelles, auditives, kinesthésiques, olfactives, gustatives ... Cette technique est fondée sur les expériences du réflexe conditionnel menées par le psychologue Pavlov. La technique de la «désactivation d'ancre » est par exemple utilisée lorsque le coaché se trouve dans un état émotionnel "négatif" qui le limite en le privant de certaines de ses ressources intérieures. Il s'agit alors de mettre en évidence un état interne positif qui pourrait contrebalancer et neutraliser le premier. Le coach crée ensuite une ancre positive en prenant le temps nécessaire pour se remettre dans une situation dans laquelle le coaché a vécu la ressource positive, ce qui permet de déclencher un stimulus sensoriel supplémentaire (exemple : un contact physique). Le coaché qui repense à son problème de départ redéclenche ensuite l'ancre positive pour que les deux états émotionnels puissent se compenser.
La dissociation
La dissociation consiste pour le coaché à s'imaginer sur un écran pour pouvoir s'observer en train d'agir. Le coaché s'observe en quelque sorte lui-même. C'est un moyen donné à la personne de se séparer de son ressenti.
La synchronisation
La synchronisation peut se manifester à deux niveaux : verbal ou non verbal. Il s'agit pour le coach de se synchroniser avec son client en adoptant les mêmes attitudes, les mêmes mouvements, la même force de voix, la même intonation ... que son interlocuteur pour lui donner un sentiment de compréhension mutuelle. Le coach et son client parlent ainsi le même language.
Les niveaux logiques
Ce modèle formalisé par Robert Dilts permet de faire la distinction entre des informations qui sont données à des niveaux logiques différents. Cela permet de ne pas faire de confusion de niveaux logiques tels que, par exemple, le fait de dire « Il ne fait rien de sa journée : c'est donc un fainéant » alors que, ne rien faire, n'est jamais qu'un comportement particulier dans une situation donnée tandis que qualifier l'individu de fainéant constitue un jugement péremptoire et réducteur sur l'identité de la personne.
Lorsque le client est confronté à un problème qu'il ne parvient pas, a priori, à résoudre, le coach l'invite à s'interroger sur les différents niveaux logiques possibles afin de dégager une vue plus globale de ce problème. Si, par exemple, le coaché manque de confiance en lui, le problème se situe au niveau de ses capacités et de ses comportements. Ce n'est donc pas en intervenant à ce niveau que le coach réussira à lui faire entrevoir une solution. Il pourra, par contre, aider son client à se recentrer sur le sens de la réussite dans sa vie, lequel se situe au niveau supérieur.